Chat qui boit beaucoup et maigrit : de quoi souffre-t-il ? Comment l’aider ?
Depuis quelque temps, vous remarquez que votre chat boit beaucoup et maigrit, et vous commencez à vous inquiéter. Qu’est-ce que ces symptômes signifient ? Comment aider votre compagnon ?
C’est pour vous aider à répondre à ces questions, et trouver le bon traitement pour votre compagnon que cet article a été conçu. Découvrez les potentielles origines au chat qui boit beaucoup et maigrit, ainsi que des clés pour accompagner votre compagnon vers une meilleure santé.
Bon à savoir : Un chat de 4 kg consomme en moyenne entre 160 et 250 mL d’eau par jour. Si vous souhaitez savoir si votre chat boit plus d’eau que la moyenne, munissez-vous d’un verre doseur, et mesurez 300 mL d’eau pour un chat de 4 kg. Au bout de 24 heures, vous pourrez ainsi observer s’il a laissé de l’eau ou non.
Chat qui boit beaucoup et maigrit : à quoi cela peut-il être dû ?
Face au chat qui boit beaucoup et maigrit, deux diagnostics sont possibles. Découvrez-les ici, pour mieux comprendre ce dont pourrait bien souffrir votre chat.
Le diabète du chat
Vous connaissez sans doute le diabète, tant il affecte bon nombre d’humains. Malheureusement, on constate également une forte augmentation du nombre de diabètes sucrés chez nos chats comme nos chiens sur les dernières années1.
Les symptômes du chat qui présente un diabète sont les suivants :
- Le chat boit beaucoup, a plus soif que d’habitude
- Il urine plus fréquemment : vous le constatez, car sa litière est plus humide que d’habitude
- Il mange davantage, tout en perdant du poids
Si l’on considère souvent que le diabète est une maladie “à vie”, il n’en est rien. Les études à date constatent qu’une rémission est possible ; et notre expérience du terrain, auprès de nombreux animaux, nous le confirme bien.
Ces mêmes études indiquent même qu’environ 30 % des chats traités contre le diabète entrent en rémission : les signes cliniques disparaissent alors (plus d’hyperglycémie ni de glucosurie) ; et certains de ces animaux n’ont même plus besoin d’injections d’insuline2345.
Des éléments encourageants pour les propriétaires de chats diabétiques !
L’insuffisance rénale du chat
Si votre chat boit beaucoup et maigrit, un deuxième souci de santé peut être suspecté : l’insuffisance rénale. Le principe : les reins du chat cessent de fonctionner normalement, et n’arrivent donc plus à éliminer les déchets et les toxines (comme l’urée ou la créatinine) du sang.
Dans les premiers stades de la maladie, les symptômes de l’insuffisance rénale chez le chat sont les suivants :
- Le chat boit beaucoup et urine beaucoup (on appelle cela la polyuro-polydipsie)
- Le chat est apathique, abattu, dort beaucoup, et son état se dégrade petit à petit
- Sa posture est voûtée au niveau lombaire
Lorsque la maladie atteint un stade avancé (avec des taux d’urée supérieurs à 2 g par litre de sang), le chat perd l’appétit et perd du poids, présentant notamment une fonte musculaire. D’autres symptômes apparaissent également, comme une mauvaise haleine, des selles molles, diarrhées et vomissements, des inflammations de la muqueuse buccale avec des ulcères buccaux, ou encore une hypersalivation.
Tout comme le diabète, il s’agit d’une pathologie de plus en plus courante chez nos animaux de compagnie, et en particulier chez les chats. En 2013, une étude6 estimait même que 90 % des chats de 15 ans sont atteints d’insuffisance rénale !
Mais là encore, l’insuffisance rénale du chat n’est pas une fatalité. Nous constatons sur le terrain, chaque jour, de nombreux chats guérir de cette maladie, alors qu’ils étaient parfois même à des stades avancés.
Bonne nouvelle : vous découvrirez dans la suite de l’article quelques clés pour donner toutes les chances à votre compagnon de s’en sortir.

Comment confirmer le diagnostic du souci de votre chat ?
Si vous reconnaissez votre chat qui boit trop et qui maigrit dans les symptômes décrits ci-dessus, il est crucial de vous rendre chez votre vétérinaire pour confirmer ce primodiagnostic.
En effet, seuls des examens cliniques peuvent asseoir ce diagnostic : une étape cruciale pour aider votre compagnon face à son souci de santé.
- Pour le diabète, le vétérinaire fera une prise de sang à votre chat, et mènera une analyse d’urine. S’il souffre bien de cette pathologie, il présentera une hyperglycémie (soit un taux de sucre dans le sang élevé) sur une certaine durée, et son urine contiendra du sucre.
- Pour l’insuffisance rénale, une prise de sang sera nécessaire. Si votre compagnon souffre de cette maladie, le vétérinaire constatera une augmentation simultanée de l’urée et de la créatinine, ainsi qu’une diminution du nombre de globules rouges dans le sang.
Comment aider votre chat à dépasser ce souci ?
C’est un fait : que votre chat souffre de soucis rénaux ou de diabète (en général lié à l’obésité chez les chats37; Digestive pathology of dogs and cats. Classification and symptoms of pancreatitis. Journal : Point Vétérinaire (France), p.26-28. ISSN : 0335-4997))8), le rôle de l’alimentation est prépondérant9.
Tandis que pour un cas d’insuffisance rénale, les études ont prouvé qu’une ration alimentaire riche en protéines de qualité augmente les chances de rémission, dans le cas du diabète, il s’agit de choisir à votre compagnon un régime alimentaire appauvri en glucides4.
Bon à savoir : Dans le cas d’une insuffisance rénale chez le chat, il est crucial de l’aider à mettre ses reins au repos. Ainsi, il peut être déterminant de lui offrir un seul repas par jour, voire un jeûne total pendant quelques jours si son organisme est encore assez fort pour y résister. Parfois, un régime à base de viande crue peut également accélérer le processus de régénération rénale, si cruciale pour régler son souci.
Envie d’offrir une chance à votre compagnon d’entrer en rémission, et d’arrêter de boire et d’uriner beaucoup, et de maigrir ? Donnez-lui une alimentation adaptée et de qualitée !
Alors, oui, nous comprenons que choisir une nourriture adaptée et de qualité pour votre chat ou chaton puisse parfois s'avérer compliqué, surtout en raison de la variété de marques de croquettes disponibles sur le marché. Cependant, soyez rassuré ; des solutions existent, et nous allons vous en présenter une !
Chez CROQ’ la Vie, l’alimentation animale est notre métier et notre passion. Et il n’y a pas de hasard dans les résultats qu’obtiennent nos clients. Notre secret ? Une recette saine et simple, qui contient uniquement le meilleur pour nos compagnons :
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UNE QUESTION À NOUS POSER ?
Plus de questions à propos de votre chat qui boit beaucoup et maigrit, de ses potentiels soucis de santé, ou de son alimentation ? Nous nous tenons à votre disposition pour y répondre, via les commentaires ci-dessous ou par email directement. Nous sommes toujours heureux d’aider les amoureux des animaux à mener leurs compagnons vers une meilleure santé par l’alimentation !
retrouver tous les commentaires de cet articleRéférences
- Hoenig M. Comparative aspects of diabetes mellitus in dogs and cats. Mol Cell Endocrinol. 2002 Nov 29;197(1-2):221-9. DOI: 10.1016/s0303-7207(02)00264-2. PMID: 12431816.[↑]
- FELDMAN EC, NELSON R (2004). Canine Hyperadrenocorticism (Cushing’s Syndrome) in Canine and Feline Endocrinology and Reproduction, Third Edition. Missouri: Saunders; 252- 357[↑]
- Gallitre, Constance. Élaboration de documents d’accompagnement à destination des propriétaires de chiens et de chats atteints d’affections chroniques : Application au diabète sucré félin, à l’hyperadrénocorticisme canin et à l’insuffisance du pancréas exocrine chez le chien. Thèse d'exercice, Médecine vétérinaire, Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse - ENVT, 2015, 81 p.[↑][↑]
- BONGRAND Y, BLANCHARD G, GALLAY-LEPOUTRE J. (2013) Traitement du diabète chez le chat. La semaine vétérinaire, 1560, 40-41[↑][↑]
- BATCHELOR DJ, NOBLE PJ, TAYLOR RH et al. (2007) Prognostic factors in canine exocrine pancreatic insufficiency: prolonged survival is likely if clinical remission is achieved. Journal of Veterinary Internal Medecine, 21, 54-60[↑]
- ]Christina L Marino, B Duncan X Lascelles, Shelly L Vaden et Margaret E Gruen, « Prevalence and classification of chronic kidney disease in cats randomly selected from four age groups and in cats recruited for degenerative joint disease studies », Journal of Feline Medicine and Surgery, vol. 16, no 6, 11 novembre 2013, p. 465–472 (ISSN 1098-612X et 1532-2750, 10.1177/1098612×13511446, lire en ligne[↑]
- Savary-Bataille, K. ((Ghent University, Merelbeke (Belgique). Small Animal Medicine, Internal Medicine Department[↑]
- M. Hoenig. Comparative aspects of diabetes mellitus in dogs and cats. Molecular and Cellular Endocrinology Volume 197, Issues 1–2, 29 November 2002, Pages 221-229[↑]
- Hoenig M. Comparative aspects of diabetes mellitus in dogs and cats. Mol Cell Endocrinol. 2002 Nov 29;197(1-2):221-9. DOI: 10.1016/s0303-7207(02)00264-2. PMID: 12431816.[↑]


