Mon chien mange de l’herbe et a la diarrhée : QUE FAIRE ?

"Mon chien mange de l’herbe et a la diarrhée"

C'est une phrase souvent entendue de la part de propriétaires de chiens préoccupés par la santé de leur compagnon. Est-ce également votre cas ? Vous avez raison de vous en préoccuper.

Bien qu'il soit naturel que les chiens mangent parfois un peu d'herbe, une consommation excessive n'est pas normale. De même, il est normal qu'un chien connaisse occasionnellement des troubles digestifs, mais avoir constamment des selles molles ou une diarrhée chronique n'est pas normal.

Cet article expliquera pourquoi votre chien mange de l'herbe et proposera des moyens de mettre fin à cette habitude gênante qui perturbe son système digestif.

Pourquoi mon chien mange de l’herbe et a la diarrhée ?

Il est possible que cela vous surprenne, mais lorsque votre chien mange de l'herbe, il essaie en réalité d'éliminer des substances qui le dérangent dans son organisme, notamment en cas de gastrite. Il s'agit souvent d'éléments irritants pour son estomac, sa flore intestinale et sa muqueuse gastrique, voire parfois réellement dangereux, comme vous le découvrirez plus loin dans cet article.

En mangeant de l'herbe, le chien provoque un reflux de bile dans son estomac. La bile, en plus de ses propriétés détergentes, alcalinisantes et purifiantes, peut également aider à neutraliser l'acidité gastrique et apaiser l'irritation de la muqueuse gastrique. Ce mécanisme naturel de purification de l'estomac est souvent à l'origine des vomissements de bile. Ainsi, cela permet à l'estomac de se débarrasser des éléments toxiques, de soulager l'irritation et de réguler son acidité.

La question est donc : qu'est-ce qui provoque cette irritation de l'estomac ? Comme vous pouvez le deviner, cela provient de ce que le chien peut ingérer, et nous verrons les 3 principaux éléments pouvant causer ces irritations dans la partie suivante. Mais il est évident que des substances très irritantes pour l'estomac de votre chien, telles que certains aliments, toxiques ou médicaments, peuvent déclencher une gastrite et perturber sa flore intestinale.

Cette irritation de la flore intestinale et de la muqueuse gastrique explique les diarrhées, qui sont le reflet de l'organisme qui tente d'expulser une substance toxique, c'est-à-dire un élément souvent irritant dont l'organisme n'a pas besoin et qui perturbe son bon fonctionnement. Alors, quels sont ces toxiques qui irritent autant l'organisme de votre chien et qui provoquent des diarrhées, ainsi qu'une tendance à manger de l'herbe voire à vomir de la bile jaune ?

Quels sont les éléments responsables de ces diarrhées ?

L’origine même du souci provient, comme vous l’avez lu auparavant, d’éléments toxiques dans son organisme… et qui se trouvent bien souvent de sa gamelle (mais pas que…) !

Voici les 3 éléments principaux à l’origine du problème du chien qui mange de l’herbe et a la diarrhée.

Médicaments

Vous vous en doutez : aucun médicament n’est anodin sur la santé de votre compagnon. Certains, comme les anti-inflammatoires pour chien (non-stéroïdiens ou stéroïdiens), et bien d’autres, peuvent très fortement irriter l’estomac et la flore intestinale de nos animaux.

Ainsi, face au chien qui mange de l’herbe et a la diarrhée du chien, le premier réflexe est de se demander si cela ne provient pas des traitements médicamenteux que votre animal prend. Il peut tout à fait s’agir de l’origine de cette inflammation de la muqueuse de l’estomac et intestinale. Lisez donc les notices attentivement, en cherchant des effets secondaires liés au système digestif de votre compagnon.

Légumes, fruits, tubercules et légumineuses

On a tendance à l’oublier, et pourtant, cela reste un fait prouvé scientifiquement : le chien est par nature un carnivore. Il est d’ailleurs reconnu comme tel par l’ensemble des biologistes du monde. De même, d’un point de vue anatomique cette fois-ci, un simple rapide coup d’oeil dans la gueule de votre chien permet de vous rendre compte qu’il ne s’agit clairement pas d’un omnivore. Il est toujours bon de rappeler que l’intestin de votre chien est trois fois plus court que celui de son maître omnivore, lisse et sans haustration, ce qui lui rend impossible la digestion des légumes, comme l’explique A. George Feldhammer, zoologiste spécialisé dans l’étude des mammifères.

Ainsi, lorsqu’il ingère des légumes, fruits, tubercules ou légumineuses, cela va à l’encontre de ses Besoins Biologiques et Naturels. Or, voilà une dizaines d’années que la tendance est à l’inclusion de ces éléments végétaux dans leur gamelle, via des pâtées et croquettes, et ce même lorsqu’il s’agit d’aliments Premium.

Les légumes, fruits, tubercules et légumineuses provoquent ainsi chez le chien de fortes irritations du système digestif, et déclenchent chez certains de nos compagnons des diarrhées chroniques et ce besoin de manger de l’herbe.

D’ailleurs, le souci ne s’arrête pas là : ces ingrédients sont également souvent à l’origine de vomissements chroniques, de dermatites, de troubles hépatiques, ou encore de pancréatites aiguës, …

On ne s’étonne donc pas que certains d’entre eux soient d’ores et déjà classés comme toxiques par le Centre Antipoison Animal de l’École Vétérinaire : c’est le cas de la pomme de terre¹, du raisin², de l’ail et de l’oignon³.
Mais ces ingrédients persistent à investir la gamelle de nos chiens, malgré de nombreux rapports édités chaque année par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, faisant cas des méfaits potentiels des légumes et de leurs dérivés (amidon de…, fibre de…, protéine de…) sur la santé cardiaque des chiens. En effet, ils fortement suspecté d’être à l’origine-même du développement exponentiel de cardiomyopathies canines⁴⁵⁶.

En somme, si votre chien mange de l’herbe et a de la diarrhée, vérifiez qu’il n’y a pas de légumes dans son alimentation : qu’il s’agisse de pomme de terre, de patate douce, de pois, de pois-chiche, de lentille, de haricot, de courgette ou d’autres ingrédients similaires, ils pourraient bien être à l’origine du souci. Et rassurez-vous : leur éviction permet souvent un rapide retour à la normale.

Protéines et graisses animales de qualité discutable

Voilà qui ne fait plus de doute pour vous : votre chien est bel et bien carnivore. Et, en tant que carnivore, il a besoin de bonnes protéines et graisses animales pour conserver sa santé et sa vitalité !

Ainsi, si vous lui offrez des sources de protéines animales de qualité moyenne ou médiocre, celles-ci viendront elles aussi irriter son système digestif, et provoquer les mêmes effets néfastes sur sa santé que les légumes (y compris l’envie de s’en purger en mangeant de l’herbe et par les diarrhées).

Mais alors, quelles sont ces sources de protéines et graisses animales peu recommandables pour sa santé ?

• Les sous-produits animaux⁷⁸, qui ne sont ni plus ni moins que les déchets de l’industrie agro-alimentaire humaine. Carcasses, tendons, becs, plumes, cuirs, pattes… tout ce que nous ne consommons pas s’y retrouve mélangé, au grand dam de la santé intestinale de nos compagnons.
• Les viandes, protéines et graisses issues de pays aux législations peu strictes. Par exemple, dans certains pays, notamment en Amérique du Nord, l’utilisation de viandes avariées recyclées à la Javel⁹ est autorisée par la loi. Vous pouvez également trouver des aliments contenant des viandes reconstituées à partir d’un mélange de farines animales de qualités douteuses (contenant parfois des sous-produits elles-mêmes), de graisses et d’eau. D’ailleurs, la DGCCRF, la la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (nouvellement appelée DDPP depuis 2010), signale que certaines marques même de l’appellation “viande fraîche”¹⁰.

D’ailleurs il est à préciser ici que même le mode de cuisson des ces protéines a son importance et non des moindres… En effet, la cuisson très haute température sera à l’origine de la libération de particules toxiques, non sans répercussion sur la santé de votre chien.

De quoi donner envie de surveiller le contenu exact de la gamelle de votre chien, n’est-ce pas ?

3 étapes pour stopper selles molles et diarrhées

Le cas du chien qui mange de l’herbe et a la diarrhée n’a rien d’immuable. Il est tout à fait possible de mettre fin à ce souci, souvent très rapidement, : c’est exactement ce que vous allez découvrir maintenant, grâce à ces 3 étapes clés d'un traitement contre la diarrhée du chien, qui feront cesser l’ingestion d’herbe incessante de votre chien, et l’aideront à rétablir sa santé intestinale !

Vérifier que l’irritation ne soit pas liée à des médicaments

Si votre chien suit un traitement actuellement, vous l’avez sans doute déjà fait en lisant la partie précédente… mais mieux vaut vérifier deux fois qu’une ! Saisissez-vous des notices des médicaments de votre chien, et traquez les mentions d’effets secondaires intestinaux et/ou gastriques.

Pour certains médicaments, il existe des alternatives plus naturelles, moins invasives et agressives : n’hésitez pas à nous demander conseil par email si vous le souhaitez. Mais, quoiqu’il arrive, une visite chez le vétérinaire, spécialiste de la médication animale, s’imposera, si vous souhaitez changer son traitement.

Faire jeûner votre chien

Le jeûne est sans aucun doute le remède naturel le plus efficace dans le cas du chien qui a la diarrhée et mange de l’herbe. Mettez votre chien à jeun 24 heures afin qu’il évacue les éléments toxiques de son organisme, et afin d'apaiser rapidement son système digestif.

Laissez uniquement une gamelle d’eau à la disposition de votre chien pendant toute la durée du jeûne, afin qu’il reste bien hydraté. Puis donnez-lui une alimentation qui respecte pleinement à ses Besoins Biologiques et Naturels comme nous allons le voir immédiatement.

Choisir une alimentation de qualité et adaptée

Puisque le souci provient sans doute de son alimentation, il s’agit de changer cette alimentation pour coller plus à ses Besoins Biologiques et Naturels. Bien sûr, tous les propriétaires n’ont pas le budget ou le temps à accorder à une alimentation maison uniquement à base de viande crue (hormis boeuf et porc), qui remplirait intégralement ses besoins originels.

Mais vous n’avez aucunement besoin de souscrire à ce régime-ci pour lui apporter le meilleur, et l’aider à soigner l’inflammation de son système digestif ! Il existe sur le marché des aliments qui répondent aux 5 critères-clés de qualité que voici, non-négociables pour entretenir une parfaite santé chez votre compagnon :

1. Zéro fruit, légume, tubercule ou légumineuse. Vous êtes désormais conscient de leur dangerosité et de leur toxicité pour votre compagnon. Le fait de les exclure totalement de sa gamelle devient donc un acte d’amour pur, et son état global de santé vous en remerciera rapidement !
2. Uniquement des bonnes protéines et graisses animales. Qu’est-ce qu’une bonne protéines animale pour chien ? Tout simplement une protéine provenant d’une viande issue d’abattoirs agréés à la consommation humaine, et de pays à la législations stricte comme la France.
3. Un taux de glucides limité au minimum possible. Si les glucides sont nécessaires pour former une croquette sèche, point trop n’en faut ! Au-delà de la limite de 33% (soit ⅓) de la composition de l’aliment, les glucides perdent leur caractère neutre sur la santé du chien, et peuvent être à l’origine de soucis de santé plus ou moins graves : infections urinaires¹¹, diabète, obésité.
4. Une cuisson à basse température. Lorsqu’ils sont cuits à haute température, certains ingrédients produisent des acrylamides¹² (des éléments cancérigènes) et des Advanced Glycated End products¹³ (AGE, des éléments toxiques pour les reins du chien). Pour éviter ces souci de santé grave, veillez à choisir une pâtée ou croquette ou chien cuite à basse température. Qui plus est, cette méthode de cuisson préservera l’intégrité nutritionnelle des bons ingrédients de base !
5. Un aliment testé en laboratoire, contre les mycotoxines, les OGM et les métaux lourds. Si vous surveillez la littérature scientifique à date, vous verrez poindre de toutes parts des études sur les effets nocifs à haute dose de ces différents éléments, qui ponctuent pourtant notre quotidien. Le fait de choisir un aliment testé pour votre chien vous prémunit des différents soucis de santé que ces éléments provoquent.

À l’élevage des Joyeuses Gambades, nous avons longtemps cherché cet aliment réellement basé sur les principes de la Santé par l’Alimentation©… sans succès. À défaut de pouvoir le fournir à nos chiens, nous avons pris le parti de le créer nous-même.

Ainsi sont nées les croquettes CROQ’ la Vie. Bien plus qu’un simple aliment, elles constituent une nouvelle manière d’aborder l’alimentation canine, en se basant sur les Besoins Biologiques et Naturels de nos compagnons, pour leur offrir le meilleur.

Dedans, vous ne trouverez aucun légume, fruit, tubercule ou légumineuses, mais uniquement de bonnes choses pour lui : 72% d’ingrédients d’origine animale, provenant d’abattoirs destinés à la consommation humaine, seulement 23% de glucides (un record pour une croquette sans légumes), et des tests en laboratoires dont nous affichons fièrement les résultats sur notre site web.

Avec CROQ’ la Vie, les chiens qui mangeaient de l’herbe et avaient la diarrhée sont nombreux à retrouver la pleine santé. Rien de plus normal au fond : quand les besoins de nos compagnons sont pleinement satisfaits, leur état de santé global s’en fait ressentir !

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Références

1. [↑] Toxicité digestive et nerveuse de la Pomme de terre – Centre antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire : https://www.centre-antipoison-animal.com/pomme-terre.html
2. [↑] Le raisin : enregistré au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/raisin.html
3. [↑] L’ail et l’oignon : enregistrés au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/oignon.html
4. [↑] FDA (U.S. Food and Drug Administration) : FDA Investigation into Potential Link between Certain Diets and Canine Dilated Cardiomyopathy / Enquête de la FDA sur le lien possible entre certains régimes et la cardiomyopathie dilatée canine – Mis à jour le 27 juin 2019 : https://www.fda.gov/animal-veterinary/news-events/fda-investigation-potential-link-between-certain-diets-and-canine-dilated-cardiomyopathy
5. [↑] FDA (U.S. Food and Drug Administration) - Questions & Answers: FDA Center for Veterinary Medicine’s Investigation into a Possible Connection Between Diet and Canine Heart Disease - June 27, 2019 : https://www.fda.gov/animal-veterinary/animal-health-literacy/questions-answers-fda-center-veterinary-medicines-investigation-possible-connection-between-diet-and
6. [↑] Tous les rapports de DCM : Dilated Cardiomyopathy in Dogs & Cats : Complaints Submitted to FDA-CVM - January 1, 2014 – April 30, 2019 : https://www.fda.gov/media/128303/download
7. [↑] SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits Animaux) – Valorisation des sous-produits ou co-produits animaux : https://www.sifco.fr/valorisation#coproduits
8. [↑] RÈGLEMENT (CE) No 1069/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL – du 21 octobre 2009 – établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine et abrogeant le règlement (CE) no 1774/2002 (règlement relatif aux sous-produits animaux) : https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:300:0001:0033:FR:PDF
9. [↑] Viandes avariées recyclées aux Etats Unis et en Europe : https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/tafta-ttip-la-viande-a-la-javel-s-approche-de-nos-assiettes/
10. [↑] Mentions d’étiquetage sur les aliments pour chiens et chats – Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) : https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/mentions-detiquetage-sur-aliments-pour-chiens-et-chats
11. [↑] Faculté de Médecine Vétérinaire de Montréal – Service diagnostic – Urology : https://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_chimie.html
12. [↑] FRC (Fédéraction Romande des Consommateurs) - Croquettes pour chat : la gamelle qui rend malade : https://www.frc.ch/croquettes-pour-chat-la-gamelle-qui-rend-malade/
13. [↑] Bohlender JM (Klinik für Innere Medizin III, Universitätsklinik Jena, Erlanger Allee 101, Jena, Germany), Franke S, Stein G, Wolf G : Advanced glycation end products and the kidney - Am J Physiol Renal Physiol. 2005 Oct;289(4):F645-59 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16159899