Comment utiliser le Flubenol pour chat contre les vers ?

Comment utiliser le Flubenol pour chat contre les vers ? Comment utiliser le Flubenol pour chat contre les vers ?

Vous en êtes désormais sûr : votre chat souffre d’une infestation de vers. Et pour lutter contre ces parasites, et libérer votre compagnon de ses symptômes gastro-intestinaux, vous avez décidé d’utiliser du Flubenol pour chat.

Avant de vous lancer dans ce traitement, découvrez tout ce qu’il vous faut savoir sur le Flubenol pour chat : efficacité, posologie, effets secondaires potentiels… Prenez également le temps de consulter, à la fin de l’article, comment dire définitivement adieu aux affections parasitaires chez votre chat.

Qu’est-ce que le Flubenol Pâte ?

Le Flubenol1 est un traitement antiparasitaire pour chat, qui se présente sous forme de pâte orale.

Ce traitement contient une substance active présente dans bon nombre de vermifuges : le flubendazole, que vous retrouverez également dans le Fluvermal ou le Felivers.

Votre chat est-il atteint de vers ?

La question est importante à vous poser avant d’administrer du Flubenol à votre chat !

Les symptômes d’une infestation de vers chez le chat sont les suivants :

  • Une perte de poids, accompagnée ou non d’une augmentation d’appétit
  • Le chat fait le traîneau (il chat se gratte les fesses au sol, car il y a des vers, des larves ou des oeufs au niveau de son anus)
  • Il a le ventre gonflé (surtout chez les chatons)
  • Il présente des vomissements fréquents
  • Des selles molles, mal moulées, mal formées
  • Un poil plus terne qu’à son habitude
  • Un retard de croissance (chez le chaton)

Si vous constatez plusieurs de ces symptômes chez votre compagnon, sans doute souffre-t-il effectivement de parasites intestinaux.

Contre quels parasites utiliser le Flubenol pour chat ?

Le Flubenol est efficace uniquement contre les vers ronds du chat (aussi appelés nématodes) suivants :

  • Toxocara canis
  • Toxocara cati
  • Toxascaris leonina
  • Uncinaria stenocephala
  • Ankylostoma caninum
  • Ankylostoma tubaefforme
  • Trichuris vulpis
  • Taenia pisiformis
  • Hydatigera taeniaeformis
  • Taenia hydatigena

Votre chat a-t-il la Giardiose ou la Coccidiose ?

Ces deux parasitoses, provoquées par des infestations de minuscules parasites internes, sont très fréquentes chez nos matous. Or, le Flubenol n’est efficace ni contre la Giardiose, ni contre la Coccidiose.

Comment savoir si votre chat en souffre ?

  • En cas de Giardiose, le chat présente des excréments mous, aux couleurs ternes, verdâtres. On peut également souvent constater la présence de sang dans les selles, ou de glaires. Si c’est le cas de votre compagnon, n’hésitez pas à consulter notre guide sur la Giardiose du chat pour le traiter correctement.
  • En cas de Coccidiose, le chat a des selles liquides, voire très liquides, d’une couleur jaunâtre ou crème. Vous remarquez ce type de symptôme chez votre compagnon ? Consultez notre guide sur la Coccidiose du chat pour en savoir plus sur le traitement adéquat.

Le Flubenol présente-t-il des effets secondaires ? Et des contre-indications ?

Comme la plupart des vermifuges pour chat, le Flubenol présente bel et bien des effets indésirables potentiels. Selon le RCP officiel du médicament, il peut provoquer dans de très rares cas des vomissements occasionnels et transitoires, ainsi qu’une diarrhée modérée.

En termes de contre-indications, la notice du Flubenol indique qu’elles ne sont pas connues à date. Il semble cependant que le traitement puisse être administré à des chattes en période de gestation ou de lactation.

Comment administrer le Flubenol à votre chat ?

Pour bien administrer le Flubenol à votre chat, vous devez respecter la posologie indiquée sur la notice, qui dépend du poids de corps de votre compagnon. Il y est recommandé de donner 22 mg de flubendazole par kg de poids corporel et par jour, soit 1 mL de pâte par 2 kg de poids corporel par jour.

Le traitement devra alors durer entre 2 et 3 jours, selon des vers intestinaux dont votre chat souffre. N’hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire pour être sûr de bien traiter votre compagnon.

Pour donner du Flubenol à votre chat, il vous faut lui donner la pâte orale directement dans la gueule, ou bien la mélanger à sa ration ou à un yaourt nature s’il refuse de le prendre directement. Le vermifuge pour chat est vendu avec un applicateur, qui facilite son administration.

Après utilisation, veillez également à bien vous laver les mains.

En plus de traiter le chat avec le Flubenol, veillez à lui trouver une nourriture adaptée à ses Besoins Biologiques et Naturels

Comment dire adieu aux affections parasitaires du chat ?

Si des vermifuges sous forme de pâte orale ou de comprimés peuvent vous permettre de lutter contre toute infestation parasitaire, sans doute souhaitez-vous que votre chat souffre le moins souvent possible de ce type de troubles digestifs.

Pour ce faire, une première solution existe : la vermifugation préventive. Celle-ci vous sera recommandée à hauteur de 4 fois par an par votre vétérinaire ; toutefois, sachez qu’il est possible de ne passer qu’à 2 vermifugations par an.

Comment faire ? Tout simplement en prenant soin du système immunitaire de votre chat, en lui fournissant une nourriture adaptée à ses Besoins Biologiques et Naturels, et de qualité. Car c’est un fait : les chats nourris avec une nourriture de qualité discutable, ou qui n’est pas adaptée à leurs besoins originels, seront plus susceptibles d’être infestés par les vers, tant leur immunité est affaiblie par le contenu de leur gamelle.

Mais alors, sans doute vous demandez-vous ce qu’est une alimentation réellement adaptée aux besoins de votre chat ?

Tout commence par le fait de respecter la nature carnivore de votre compagnon. En effet, ses intestins étant trois fois plus courts que ceux de l’homme, lisses et sans haustration2, ils digèrent laborieusement les légumes.

Mais pour assurer une réelle défense naturelle de votre chat contre les affections parasitaires, veillez également à respecter les 5 critères de qualité alimentaire suivants, basés sur les besoins originels de nos animaux de compagnie.

Choisissez-lui une alimentation…

  1. Sans aucun légume, tubercule, légumineuse ou fruit. Vous l’avez lu précédemment : ces ingrédients sont inadaptés au régime carnivore de votre chat. Mais leurs méfaits ne s’arrêtent pas là : ils provoquent chez nos compagnons des irritations intestinales chroniques, affaiblissant leur système immunitaire, et menant à des soucis de santé aussi divers que des diarrhées et selles molles, des vomissements bilieux, des pancréatites aiguës, des troubles hépatiques ou des dermatites. D’ailleurs, la pomme de terre3, le raisin4, l’ail et l’oignon5 sont enregistrés comme “toxiques” au Centre Antipoison Animal de l’École Nationale Vétérinaire. Raison de plus d’en supprimer toute trace dans la gamelle de votre compagnon, qu’il s’agisse de pommes de terre, de lentilles, de patates douces, de pois chiches, de pois, de petits pois, de courgettes, de tomates, ou de tout autre ingrédient du même genre.
  2. Gorgée de protéines et graisses animales de bonne qualité. C’est un fait : les protéines animales de qualité peu recommandable produisent sur l’organisme du chat les mêmes effets que les légumes : des irritations digestives chroniques, menant aux mêmes soucis de santé. Or, la PetFood en recèle malheureusement ! C’est par exemple le cas de certains produits dans lesquels des fabricants intègrent certains types de sous-produits animaux67 (têtes, carcasses, cuirs, cous, pattes, becs, plumes…). C’est également le cas de certaines pâtées et croquettes pour chat provenant des pays d’Amérique du Nord. En effet, dans ces pays, l’utilisation de viandes avariées à la Javel8, ou de viandes reconstituées à partir d’un mélange de farines animales (dont on connaît rarement l’origine), de graisses, de minéraux, et d’eau, est totalement légale. Pour vous assurer que les protéines animales sont de qualité dans la gamelle de votre matou, veillez à lui sélectionner un aliment à base de protéines animales provenant d’abattoirs agréés à la consommation humaine, et de pays aux législations fermes, comme la France.
  3. Au taux de glucides limité à 33 % maximum (soit ⅓ de la composition totale de l’aliment). Si les glucides ont souvent tendance à être pointés du doigt comme l’origine de tous les maux pour nos animaux, ce n’est pas totalement le cas. En effet, en dessous de 33% de taux de glucides, ceux-ci demeurent neutres pour la santé des chiens et des chats. Les études à date prouvent d’ailleurs que la digestibilité des glucides issus des céréales comme le maïs ou le riz est de 99 %, chez les chats comme chez les chiens910. Là où le bât blesse, c’est lorsque les glucides dépassent 33% de la composition de l’aliment. Ils peuvent alors mener à des problèmes d’obésité, de diabète, ou d’infections urinaires chroniques11.
  4. Cuite à basse température. Ce critère est crucial car, quand ils sont cuits à haute température, certains ingrédients libèrent dans l’aliment final deux types d’éléments nocifs : d’un côté, des acrylamides12, cancérigènes ; de l’autre, des Advanced Glycated End products13, toxiques pour la santé rénale de l’animal. Évitez ce souci, en lui sélectionnant une nourriture cuite à basse température, respectueuse de l’intégrité nutritionnelle des aliments.
  5. Testée en laboratoire contre les mycotoxines, OGM et métaux lourds. En effet, on n’insiste pas assez sur le caractère toxique de ces éléments… qui, malheureusement, sont légion dans la PetFood ! Rien que pour parler des métaux lourds, deux études1415 ont prouvé que 24 % des aliments analysés contenaient des concentrations en Arsenic qui dépassaient la limite légale européenne en la matière. Une découverte qui a poussé l’un des deux laboratoires à faire 7 notifications au RASFF16, rien que sur les années 2011 et 2012. La vigilance est donc de rigueur : choisissez un aliment testé en laboratoire indépendant, dont vous pouvez consulter les résultats en toute transparence.

Avec une telle nourriture, vous pouvez dire adieu aux affections parasitaires chez votre chat, et passer à seulement 2 vermifugations préventives par an !

CROQ’ la Vie : les croquettes pensées pour leurs Besoins Biologiques et Naturels

Voilà plus de 15 ans que nous avons conçu les croquettes CROQ’ la Vie, en nous basant sur les critères de qualité alimentaire les plus stricts. C’est ainsi qu’elles ont déjà aidé bon nombre de chats et chiens à se débarrasser durablement de leurs soucis de vers, mais également de leurs selles molles, diarrhées, vomissements chroniques, et d’autres soucis de santé.

Et il n’y a pas de secret à ça ! Dans les croquettes pour chat CROQ’ la Vie, vous trouverez…

  • Zéro légume, tubercule, légumineuse ou fruit
  • 70 % d’ingrédients d’origine animale, provenant uniquement d’abattoirs agréés à la consommation humaine
  • 21 % de taux de glucides seulement
  • Une cuisson basse température
  • Des ingrédients exclusivement français, pour une traçabilité optimale
  • Des tests en laboratoire indépendant, dont vous pouvez consulter les résultats ici

Une question sur le Flubenol pour chat, les antiparasitaires disponibles sur le marché, ou la santé de votre compagnon ? N’hésitez pas, et contactez-nous via les commentaires ci-dessous, ou par mail directement : c’est toujours un plaisir de vous partager notre riche expérience en la matière !

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Références

  1. RCP officiel du Flubenol pâte : http://www.ircp.anmv.anses.fr/rcp.aspx?NomMedicament=FLUBENOL+PATE[]
  2. Mammalogy – Adaptation, Diversity, Ecology, de A.George Feldhamer Lee C. Drickamer Stephen H. Vessey Joseph F. Merritt Carey Krajewski – edition Johns Hopkins University Press (4ème édition) – 27 mars 2015[]
  3. Toxicité digestive et nerveuse de la Pomme de terre – Centre antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire : https://www.centre-antipoison-animal.com/pomme-terre.html[]
  4. Le raisin : enregistré au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/raisin.html[]
  5. L’ail et l’oignon : enregistrés au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/oignon.html[]
  6. SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits Animaux) – Valorisation des sous-produits ou co-produits animaux : https://www.sifco.fr/valorisation#coproduits[]
  7. RÈGLEMENT (CE) No 1069/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL – du 21 octobre 2009 – établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine et abrogeant le règlement (CE) no 1774/2002 (règlement relatif aux sous-produits animaux) : https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:300:0001:0033:FR:PDF[]
  8. Viandes avariées recyclées aux Etats Unis et en Europe : https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/tafta-ttip-la-viande-a-la-javel-s-approche-de-nos-assiettes/[]
  9. Carciofi, A. C., Takakura, F. S., De‐Oliveira, L. D., Teshima, E., Jeremias, J. T., Brunetto, M. A., & Prada, F. (2008). Effects of six carbohydrate sources on dog diet digestibility and post‐prandial glucose and insulin response. Journal of Animal Physiology and Animal Nutrition, 92(3), 326-336. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18477314[]
  10. De-Oliveira, L. D., Carciofi, A. C., Oliveira, M. C. C., Vasconcellos, R. S., Bazolli, R. S., Pereira, G. T., & Prada, F. (2008). Effects of six carbohydrate sources on diet digestibility and postprandial glucose and insulin responses in cats. Journal of Animal Science, 86(9), 2237-2246. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18469063[]
  11. Faculté de Médecine Vétérinaire de Montréal – Service diagnostic – Urology : https://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_chimie.html[]
  12. FRC (Fédéraction Romande des Consommateurs) - Croquettes pour chat : la gamelle qui rend malade : https://www.frc.ch/croquettes-pour-chat-la-gamelle-qui-rend-malade/[]
  13. Bohlender JM (Klinik für Innere Medizin III, Universitätsklinik Jena, Erlanger Allee 101, Jena, Germany), Franke S, Stein G, Wolf G : Advanced glycation end products and the kidney - Am J Physiol Renal Physiol. 2005 Oct;289(4):F645-59 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16159899[]
  14. Squadrone S , Brizio P , Simone G , Benedetto A , Monaco G , Abete MC – “Presence of arsenic in pet food : a real hazard ?” (Présence d’arsenic dans les aliments pour animaux de compagnie : un danger réel ?) – Vet Ital. 29 décembre 2017; 53 (4) : 303-307. doi : 10.12834 / VetIt.530.2538.2. : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29307124 (Version entière au format PDF : http://www.izs.it/vet_italiana/2017/53_4/VetIt_530_2538_2.pdf[]
  15. M. Davies , R. Alborough , L. Jones , C. Davis , C. Williams , et DS Gardner, (2017) : Mineral analysis of complete dog and cat foods in the UK and compliance with European guidelines “Analyse minérale d’aliments complets pour chiens et chats au Royaume-Uni et conformité aux directives européennes.” : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5719410/#CR5[]
  16. RASFF - Food and Feed Safety Alerts : Créé en 1979, RASFF permet un partage efficace des informations entre ses membres (autorités nationales de sécurité des aliments des États membres de l'UE, Commission, EFSA, ESA, Norvège, Liechtenstein, Islande et Suisse) et fournit un service 24h / 24 pour garantir les notifications sont envoyées, reçues et traitées collectivement et efficacement. Grâce au RASFF, de nombreux risques en matière de sécurité alimentaire ont été évités avant d'avoir pu être nocifs pour les consommateurs européens. - https://ec.europa.eu/food/safety/rasff_en[]

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