Toux du chenil chez le chien : causes, symptômes, traitement et prévention

Toux du chenil chez le chien : causes, symptômes, traitement et prévention Toux du chenil chez le chien : causes, symptômes, traitement et prévention

Votre chien tousse, éternue, présente de la fièvre et paraît fatigué ? Vous soupçonnez qu’il soit atteint d’une toux de chenil.  

Bien que présentée comme très contagieuse, cette pathologie est presque toujours bénigne et elle touche presque uniquement les chiens ayant une immunité affaiblie.1

Mais alors pourquoi cette faiblesse immunitaire ? Quels sont les symptômes de la toux du chenil ? Quels sont les traitements disponibles ? Quelle est l’efficacité de la vaccination ? Dans cet article, vous trouverez toutes les réponses à vos questions.  

Lisez bien jusqu’au bout, car de nombreux maîtres ne savent pas combien le rôle de l’alimentation est sous-estimé et même déterminant dans cette pathologie. 

La toux du chenil : les causes 

Qu'est-ce que la toux de chenil ? Semblable au rhume chez l’humain, la « toux du chenil » ou la « trachéobronchite infectieuse canine » est une maladie qui touche les chiens. Elle affecte les voies respiratoires supérieures du chien. Ses symptômes sont la conséquence de plusieurs agents pathogènes (virus et/ou bactéries). Le plus souvent, la toux du chenil est causée par la bactérie Bordetella bronchiseptica et les virus Parainfluenza virus et Herpesvirus.2 

La toux du chenil touche les animaux de tout âge, sexe, race, mais est beaucoup plus fréquente chez les chiens immunodéprimés et les jeunes chiens1  à l’immunité encore immature

La toux du chenil : les symptômes 

Quelle que soit l’origine de la toux de chenil (virale et/ou infectieuse), les symptômes restent similaires, à savoir des quintes de toux avec un effort d’expectoration sur la fin, des éternuements avec un jetage nasal et des régurgitations.  

La période d’incubation est entre 2 et 10 jours. Dans sa forme simple, si elle reste localisée dans le tractus respiratoire supérieur, cette maladie reste une pathologie bénigne.1

Toutefois, plus un chien sera immunodéprimé, plus l’affection peut toucher les poumons et entraîner une atteinte plus grave : la bronchopneumonie. Elle se manifeste par d’autres symptômes : 

  • la fièvre, 
  • une baisse d’état général, 
  • une perte d’appétit, 
  • un abattement, 
  • une toux sèche qui devient douloureuse, 
  • un écoulement nasal, parfois purulent.  

Cette forme grave de la maladie nécessite une prise en charge vétérinaire urgente, car l’état du chien peut rapidement se détériorer. 

Les points importants  

  • La toux du chenil touche principalement les chiens immunodéprimés, les jeunes chiens vivant en collectivité et souvent mal nourris. 
  • Une nutrition non équilibrée ou de qualité discutable joue un rôle majeur dans l’immunité du chien et le développement de la toux du chenil. 
  • L'efficacité du vaccin contre la toux du chenil chez le chien est à relativiser fortement. 
  • L’alimentation joue un rôle clé dans le traitement de la toux du chenil et dans sa prévention. 

5 critères pour choisir la croquette idéale ! 

TÉLÉCHARGEZ L’INFOGRAPHIE 

La toux du chenil : les traitements 

Une fois que le chien a contracté la maladie, le traitement généralement recommandé consiste en un traitement symptomatique, à savoir des soins pour lutter contre la toux. Des antibiotiques sont aussi donnés en cas d’infection bactérienne.  

En règle générale, sachez que le traitement est relativement long : plusieurs semaines seront nécessaires pour éradiquer la maladie, avec un risque de contamination d’autres chiens, voire de chats ayant également un système immunitaire affaibli.3

En fonction de la gravité de la maladie, le vétérinaire pourra effectuer une prise de sang, voire des examens complémentaires, comme la radiographie du thorax et un lavage transtrachéal - c’est un prélèvement qui permet d’obtenir un échantillon de bactéries ou virus dans les voies respiratoires du chien.4

Si le diagnostic de la toux de chenil est confirmé par le vétérinaire, le chien devra être mis au repos : il faudra alors éviter l’excitation et l’effort physique. Seules les courtes marches en laisse sont autorisées. Il est également recommandé d’éviter d’exposer le chien aux températures extrêmes (comme pendant les périodes de chaleur ou de grand froid) pour ne pas irriter sa trachée.  

Si une complication telle qu’une pneumonie est diagnostiquée, le chien peut nécessiter une hospitalisation pour recevoir des traitements complémentaires, comme la fluidothérapie (une perfusion), l’oxygène ou encore des antibiotiques intraveineux.  

NOTRE ÉLEVAGE N’A PLUS CONNU DE TOUX DU CHENIL DEPUIS 15 ANS ! 
Malheureusement, on ne parle pas assez du rôle de l'alimentation dans le traitement de fond et dans la prévention de la toux du chenil. Elle devrait pourtant en être le pilier. En effet, une alimentation inadaptée et/ou de qualité discutable participe directement à l’affaissement des défenses immunitaires du chien et à l'apparition de la toux du chenil. Inversement, si elle est de bonne qualité, cela aide l’organisme du chien à faire correctement son travail et à se défendre contre la maladie. L’alimentation est donc primordiale pour s’attaquer à la cause du problème (un système immunitaire affaibli). La preuve, alors que nous devrions être les premiers touchés, avec les aliments CROQ’ la Vie, nous n’avons plus jamais eu de toux du chenil à notre élevage depuis plus de 15 ans. Et il n’y a pas de hasard dans ces résultats. Lisez bien la suite de cet article. 

La toux du chenil : les moyens de prévention  

Pour prévenir la toux du chenil, la vaccination est souvent évoquée. Mais quelle est son efficacité réelle ? Parmi les moyens de prévention, n’oublions pas l’essentiel : l’alimentation de qualité. Et vous allez voir que finalement, elle est sans doute, de loin, le meilleur moyen de prévention

Le vaccin contre la toux du chenil  

Deux types de vaccin existent actuellement sur le marché :  

  • Les vaccins cores contre la maladie de Carré et l’Adénovirus.  
  • Les vaccins ciblés contre Bordetella bronchiseptica ou Parainfluenza qui sont parfois recommandés par le vétérinaire en fonction du mode de vie du chien (en collectivité ou non, en contact avec un grand nombre de congénères, etc.). Ils sont administrés sous forme d’injection ou d’une pulvérisation intranasale.  

Sachez toutefois que l’efficacité de ces vaccins est à relativiser. En effet, une étude publiée dans la revue internationale Preventive Veterinary Medecine, a été menée sur 972 chiens en refuge. Ces chiens en bonne santé ont été divisés en trois groupes : un premier groupe ayant reçu un vaccin, un autre groupe ayant reçu le second vaccin et un groupe ayant reçu un vaccin placebo. Pendant les 30 jours qui ont suivi la vaccination, 78 chiens vaccinés ont toussé spontanément pendant plus d’un jour. Les résultats de l'étude démontrent qu'il n'y a aucune différence significative ni sur le nombre de chiens atteints ni sur les symptômes, que le chien soit vacciné ou non (placebo). Les deux vaccins n’ont ni empêché les chiens de tomber malades ni de propager la maladie

L’efficacité de la vaccination contre la toux du chenil est donc à fortement relativiser. À noter que les chiens vaccinés n’étaient pas malades avant la vaccination. La seule chose qui a changé pendant leur séjour, c’est l’alimentation qu’ils ont reçue. L’étude souligne également que chaque jour supplémentaire passé au refuge augmente le risque de toux de 3%.5 Et c’est un fait, on sait que la nourriture des refuges fait souvent partie des moins bonnes, pour des raisons économiques évidentes

Quels sont donc les moyens de prévention vraiment efficaces ?  

Le rôle fondamental de l’alimentation de qualité  

Sachez que la toux du chenil touche avant tout les chiens immunodéprimés, c’est-à-dire ceux dont le système immunitaire est affaibli. Or, l’alimentation joue un rôle primordial dans le maintien d’une bonne santé immunitaire du chien.  

En effet, si cette alimentation est inadaptée et/ou de qualité discutable, cela participera directement à la baisse des défenses immunitaires du chien. C’est alors la porte ouverte aux virus et bactéries, à l’origine des symptômes de la toux du chenil. À l’inverse, une alimentation réellement adaptée aux besoins du chien et de qualité indiscutable jouera un rôle majeur pour un système immunitaire fort. 

L'alimentation joue donc un rôle primordial, non seulement dans la prévention, mais aussi dans le traitement de la toux du chenil. Elle doit être à la fois adaptée aux besoins du chien en tant que carnivore et être de bonne qualité.  

Parmi tous les choix de croquettes sur le marché, il est souvent difficile pour le consommateur de savoir ce qui est bon ou non, ce qui va prendre soin de la santé de votre animal ou le rendre malade.  

Chez CROQ’ la Vie, la nutrition animale c’est notre métier, alors découvrez dès maintenant comment faire le meilleur choix pour votre chien. Téléchargez cette infographie gratuite et vérifiez si vos croquettes répondent à ces 5 critères. 

5 critères pour choisir la croquette idéale ! 

TÉLÉCHARGEZ L’INFOGRAPHIE 

VOUS AVEZ BESOIN D’AIDE ?  

Contactez-nous via les commentaires ci-dessous ou directement par email. Nous serons ravis de partager avec vous notre expérience. 

retrouver tous les commentaires de cet article

Références

  1. https://matheo.uliege.be/bitstream/2268.2/12360/5/NAVARRO_Lo%c3%afs_TFE_FMV_Juin2021_D%c3%a9finitif.pdf[][][]
  2. http://doc-veto.oniris-nantes.fr/GED_CHN/195230291341/na_17_016.pdf)[]
  3. Les chiens infectés par Bordetella bronchiseptica (« toux de chenil ») pourrait représenter un risque pour les chats (DAWSON & al., 2000) http://doc-veto.oniris-nantes.fr/GED_CHN/195230291341/na_17_016.pdf[]
  4. https://centredmvet.com/wp-content/uploads/2013/09/Urgence-Toux-de-chenil_FR.pdf[]
  5. Edinboro CH, Ward MP, Glickman LT. A placebo-controlled trial of two intranasal vaccines to prevent tracheobronchitis (kennel cough) in dogs entering a humane shelter. Prev Vet Med. 2004 Feb 26;62(2):89-99. doi: 10.1016/j.prevetmed.2003.10.001. Erratum in: Prev Vet Med. 2005 Jul 12;69(3-4):309-10. PMID: 15156996; PMCID: PMC7126306. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15156996/[]

Partagez cet article

  • Facebook
  • Twitter
  • Email
  • Imprimer

Vous aimerez lire aussi…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Cocher cette case pour accepter notre Politique de confidentialité