Comment enlever les vers d'un chat : le guide concret
Selles molles voire diarrhées, chat qui se gratte les fesses au sol, perte de poids malgré un appétit d’ogre : ces symptômes ne trompent pas, vous vous dites que votre chat est infesté de parasites intestinaux !
La question qui surgit alors immédiatement est logique : comment enlever les vers d’un chat ? Faut-il en passer par un traitement médicamenteux ? Comment procéder ?
Ce petit guide concret va vous aider à apprendre comment enlever les vers de votre chat, mais aussi comment éviter qu’il en souffre de nouveau quelques semaines seulement après.
Comment enlever les vers d’un chat en 3 étapes ?
Tout d’abord, voyons comment enlever les vers d’un chat, ainsi que les larves et autres œufs qui peuvent se trouver dans son système digestif, de manière simple et efficace.
Soyez sûr du type de vers intestinaux dont souffre votre chat
Première étape, cruciale pour bien gérer les affections parasitaires des chats : savoir reconnaître de quel type de parasites votre matou souffre.
Si l’on connaît bien les symptômes que tous les types de vers1234 (selles molles, voire diarrhées, perte de poids malgré un appétit qui augmente, ventre gonflé, pelage plus terne que d’habitude…), on connaît moins souvent ce qui différencie les différentes sortes de parasites.
Veillez donc à observer les éventuels symptômes suivants.
- Les symptômes spécifiques aux vers ronds du chat (aussi appelés nématodes) : inflammation intestinale, fatigue généralisée, comportement inhabituel si les parasites s’attaquent aux terminaisons nerveuses de l’animal.
- Les symptômes spécifiques aux vers plats du chat (aussi appelés cestodes) : un amaigrissement significatif, une apathie générale.
- Les symptômes spécifiques à la Giardiose du chat : des selles molles, de couleur anormale (verdâtre, terne), qui contiennent parfois des glaires (une substance gluante qui englobe les excréments), avec parfois la présence de filets de sang.
- Les symptômes spécifiques à la Coccidiose du chat : des excréments liquides (diarrhée chronique), de couleur jaunâtre, orange ou crème.
En observant le comportement et les selles de votre chat, vous devriez pouvoir poser un premier diagnostic.
Trouvez le traitement adapté au type de vers dont il est infesté
Deuxième étape : vous rendre chez votre vétérinaire. L’objectif est que votre spécialiste de la santé animale confirme votre primo diagnostic, et qu’il vous aide à choisir le bon traitement antiparasitaire pour enlever les vers de votre chat.
En effet, le vétérinaire mènera alors des tests parasitaires spécifiques, puis pourra vous proposer le bon traitement, avec la bonne posologie (liée au poids de corps de votre animal de compagnie), et en prenant en compte les éventuelles contre-indications des médicaments.
Pourquoi ne pas opter pour un vermifuge pour chat naturel ?
Tout simplement car la plupart d’entre eux s’avèrent très toxiques pour nos animaux domestiques ! C’est le cas notamment de l’ail, enregistré comme toxique au Centre Antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire5, qui limite l’afflux d’oxygène dans le sang du chat. Mais c’est aussi le cas de la courgette, à l’origine de bon nombre de gastrites chez nos compagnons à l’heure actuelle.
Le seul vermifuge naturel non-toxique, sans effets secondaires et sans contre-indications, est la Terre de Diatomée… mais celle-ci n’est à réserver que pour une vermifugation préventive, et non-urgente.
Si votre chat souffre d’une grosse contamination par des parasites intestinaux, il devra donc bien en passer par un traitement médicamenteux.
Alors comment enlever les vers du chat lorsqu’il s’agit de vers plats ou de vers ronds ? Ce type de parasite se traite avec un vermifuge pour chat traditionnel. Il faut savoir que chacun des vermifuges disponibles sur le marché traite un certain type de vers. Ainsi, si votre chat souffre d’une affection parasitaire liée à la présence d’ascaris ou de ténia, il ne faudra pas lui fournir le même vermifuge.
Retenez cependant que les vermifuges efficaces contre ce type d’infestation de vers sont :
- Le Milbemax6
- Le Drontal7
- Le Panacur8
- Le Profender9
- Le Milbactor10
- Le Milpro11
- L’Advocate12
- L’Ascatene13
Dans le cas de la Giardiose du chat, le traitement est autre. Tout d’abord, il vous faut essayer un traitement à base du vermifuge Panacur8, le seul efficace contre la Giardiose, dans 40 % des cas. Si votre chat n’est alors pas soigné, et seulement si le Panacur n’a pas fonctionné, vous pourrez passer à un traitement antibiotique au Flagyl (ou Métrobactin)14, à lui donner sous haute surveillance vétérinaire.
Enfin, si votre chat est contaminé par les coccidies (à l’origine de la Coccidiose), vous n’aurez d’autre choix que de lui fournir un antibiotique de la famille des Sulfamides/Triméthoprimes15, comme le Sultrian16 ou le Bactrim17, pour le soigner.
Administrer le traitement à votre compagnon
Vous avez entre les mains le vermifuge ou le traitement antibiotique que votre animal de compagnie doit prendre ? Parfait ! Ceux-ci sont souvent présentés sous forme de comprimés sécables, à donner directement dans la gueule de l’animal, ou bien à mélanger à sa gamelle ou à un yaourt nature.
Attention à bien suivre la posologie qui vous aura été recommandée par votre vétérinaire, et à bien se laver les mains après l’avoir administré à votre compagnon.
Vous savez désormais comment enlever les vers d’un chat avec efficacité… Mais et si vous alliez plus loin, en évitant la récidive des vers, et donc, de ces troubles digestifs et autres symptômes qui le dérangent tant ?
Comment éviter la réapparition de vers chez votre compagnon ?
Bien entendu, le fait de procéder à des vermifugations préventives régulières sur votre animal peut prévenir la réapparition des vers.
Cependant, c’est un fait : les chats qui souffrent d’infestations de vers intestinaux sont ceux qui ont un système immunitaire trop faible pour lutter contre la prolifération de ces parasites dans leur tube digestif.
Or, on sait aujourd’hui que l’alimentation a un rôle primordial à jouer sur le système immunitaire de nos animaux domestiques. En effet, un chat nourri avec une alimentation inadaptée à ses besoins originels, ou bien de piètre qualité, verra son système immunitaire s’affaiblir, laissant place aux parasites plus aisément.
A contrario, si vous nourrissez votre compagnon avec une alimentation adaptée à ses Besoins Biologiques et Naturels, et de qualité optimum, vous lui assurez une bonne santé intestinale et globale tout au long de sa vie.
D’ailleurs, ce type d’alimentation peut vous permettre de passer de 4 vermifugations préventives par an (ce qui est recommandé en général par les vétérinaires) à seulement 2 vermifugations par an.
Important ! Votre matou est bien un carnivore par nature. Pour en être sûr, il suffit de se pencher vers la structure de son système intestinal. En effet, ses intestins sont trois fois plus courts que ceux de l’homme, lisses et sans ostracion18. Par conséquent, il lui est laborieux de digérer des légumes… voire dangereux, comme vous allez le voir !
Envie d’apporter le meilleur à votre compagnon, pour éviter la récidive des vers intestinaux ? Suivez ces 5 critères de qualité alimentaire, qui le prémuniront durablement contre les soucis de santé liés à la nourriture :
- Aucun légume, tubercule, légumineuse ou fruit. Votre compagnon étant un carnivore par nature, l’ingestion de ces aliments provoquent chez lui des irritations intestinales chroniques, qui affaiblissent son système immunitaire, laissant la place libre aux parasites pour se développer. Et les conséquences ne se font pas attendre : les chats se retrouvent alors avec des soucis de selles molles et diarrhées, des vomissements bilieux, des dermatites, des pancréatites aiguës ou encore des troubles hépatiques. D’ailleurs, il est intéressant de voir que le Centre Antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire classe depuis plusieurs années déjà pomme de terre19, raisin20, ail et oignon5 comme “toxiques” pour nos animaux domestiques. Ils sont donc à éviter dans sa gamelle, même en petite quantité, qu’il s’agisse de pommes de terre, de patates douces, de lentilles, de pois, de pois-chiches, de petits pois, de tomates, de courgettes, ou d’autres ingrédients similaires.
- Plein de protéines et graisses animales de bonne qualité. En tant que carnivore, votre matou a besoin de protéines animales de bonne qualité pour garder des défenses immunitaires optimales. Malheureusement, la PetFood actuelle ne fait pas toujours attention à la qualité de ces protéines ! C’est le cas des fabricants qui intègrent à leurs produits des sous-produits animaux2122 : ce sont des déchets de l’industrie agroalimentaire humaine. Ils rassemblent des bas-morceaux très irritants, tels que des têtes, des carcasses, des cuirs, des cous, des pattes, des becs, des plumes… La provenance de ces protéines a également un rôle à jouer. Par exemple, les lois des pays d’Amérique du Nord autorisent l’utilisation dans la PetFood de viandes avariées recyclées à la Javel23, mais aussi de viandes se disant “fraîches”, en fait reconstituées à partir d’un mélange de farines animales et de graisses, dont on ne connaît presque jamais l’origine, de sous-produits animaux, de minéraux et surtout d’eau. Envie d’offrir le meilleur à votre chat ? Choisissez uniquement des aliments à base de protéines et graisses animales provenant d’abattoirs agréés à la consommation humaine, et de pays aux législations fermes, comme la France.
- Un taux de glucides limité à 33 % (soit ⅓ de la composition totale de l’aliment). Saviez-vous que les glucides ne devenaient réellement nocifs pour la santé du chat qu’au-delà de cette limite de 33 % ? En effet, les études à date prouvent que les glucides issus des céréales comme le riz ou le maïs sont digestibles à 99 % par les chiens et les chats2425. C’est seulement lorsque le taux de glucides dépasse les 33 % de la composition de l’aliment qu’ils perdent leur effet neutre sur la santé du chat. Alors, ils provoquent des soucis d’obésité, de diabète, ou encore d’infections urinaires chroniques26. Contrôlez donc le taux de glucides des aliments que vous lui proposez.
- Une cuisson à basse température. La plupart des maîtres ne le savent pas mais, lorsque certains ingrédients sont cuits à haute température, ils dégagent dans l’aliment final des acrylamides27 (cancérigènes) et des Advanced Glycated End products28 (toxiques pour la santé rénale). Pour éviter ce type de soucis de santé à votre matou, faites-le bénéficier des bienfaits d’une nourriture cuite à basse température, respectueuse de l’intégrité nutritionnelle des ingrédients utilisés.
- Des tests en laboratoire contre les mycotoxines, OGM et métaux lourds. Les médias parlent fréquemment des effets nocifs de ces ingrédients sur la santé humaine et animale… et pourtant, bon nombre de fabricants de PetFood persistent à ne pas contrôler leur présence dans leurs produits ! Par exemple, on sait que les métaux lourds sont à l’origine de soucis dermatologiques chez nos animaux. Or, deux études2930 ont prouvé que 24 % des aliments pour chat et pour chien analysés contenaient des concentrations en Arsenic qui dépassaient la limite fixée par l’Union Européenne ! Sans doute voulez-vous éviter de donner ce type de nourriture à votre matou ? Alors optez pour des aliments testés en laboratoire indépendant, dont les fabricants vous dévoilent en toute transparence les résultats.
Armé de ces 5 critères de qualité alimentaire, vous voilà prêt à prémunir votre compagnon de nouvelles infestations de vers.
En quête des croquettes pour chat les plus adaptées à ses besoins originels ?
Optez pour les croquettes pour chat CROQ’ la Vie ! Initialement créées il y a plus de 15 ans pour les chiens de notre élevage, nous les avons désormais déclinées pour les besoins originels des chats. Elles ont déjà aidé bon nombre de matous à retrouver une bonne santé, et à se protéger contre les affections parasitaires.
Il n’y a pas de secret à ce succès : tout tient à une composition transparente, alignée avec les Besoins Biologiques et Naturels des chats !
- Zéro légume, tubercule, légumineuse ou fruit
- 70% d’ingrédients d’origine animale, issus d’abattoirs agréés à la consommation humaine
- 21% de glucides seulement
- Une cuisson à basse température
- Des ingrédients français, à la traçabilité optimale
- Des tests en laboratoire, dont nous affichons fièrement les résultats ici
Votre chat sera-t-il le prochain à bénéficier des bienfaits de la Santé par l’Alimentation©, la philosophie à la base de la création de CROQ’ la Vie ?
Désormais, vous savez non seulement comment enlever les vers d’un chat, mais également comment l’en protéger !
Si vous avez d’autres questions à propos de la santé de votre compagnon ou de son alimentation, n’hésitez pas : contactez-nous via les commentaires ci-dessous, ou par email directement. Nous sommes toujours ravis de vous partager nos conseils issus de plus de 30 ans d’expérience avec les animaux, sur le terrain même.
retrouver tous les commentaires de cet articleRéférences
- Henry, Perrine and Huck, Claire. Etude de la prévalence des parasites gastro-intestinaux, pulmonaires et de Taxoplasma gondii chez le chat en région toulousaine. Thèse d'exercice, Médecine vétérinaire, Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse - ENVT, 2017, 132 p.[↑]
- Jacques Euzeby. 1987. Protozoologie médicale comparée. Volume 2, Collection Fondation Marcel Merieux[↑]
- Jean Bussiéras. 1 Janvier 1992. Abrégé de parasitologie vétérinaire. Éditeur : Ecole Nationale Vétérinaire[↑]
- Beugnet, Frédéric, and Lenaïg Halos. 2015. Parasitoses & vector borne diseases of cats.[↑]
- L’ail et l’oignon : enregistrés au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/oignon.html[↑][↑]
- RCP officiel : Milbemax pour chat[↑]
- RCP officiel : Drontal pour chat[↑]
- RCP Officiel du Vermifuge PANACUR pour chat[↑][↑]
- RCP officiel du Vermifuge Profender pour chat[↑]
- RCP officiel du Vermifuge Milbactor pour chat[↑]
- RCP officiel du Vermifuge Milpro pour chat[↑]
- RCP officiel du Vermifuge Advocate pour chat[↑]
- RCP officiel du Vermifuge Ascatene pour chat[↑]
- RCP Officiel METROBACTIN[↑]
- Amel Letaief Omezzine – CHU Farhat Hached Sousse : Les anti-coccidies, Les anti-microsporidies – 2010[↑]
- RCP Antibiotique Sultrian – anti-coccidien[↑]
- RCP Antibiotique Bactrim – anti-coccidien[↑]
- Mammalogy – Adaptation, Diversity, Ecology, de A.George Feldhamer Lee C. Drickamer Stephen H. Vessey Joseph F. Merritt Carey Krajewski – edition Johns Hopkins University Press (4ème édition) – 27 mars 2015[↑]
- Toxicité digestive et nerveuse de la Pomme de terre – Centre antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire : https://www.centre-antipoison-animal.com/pomme-terre.html[↑]
- Le raisin : enregistré au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/raisin.html[↑]
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