Tout savoir sur le Flagyl pour chien & chat (ou Metrobactin)

Tout savoir sur le Flagyl pour chien & chat (ou Metrobactin) Tout savoir sur le Flagyl pour chien & chat (ou Metrobactin)

Votre vétérinaire a prescrit à votre compagnon du Flagyl pour chat ou pour chien (ou son équivalent pour les animaux, le Metrobactin), et vous vous demandez en quoi consiste ce traitement ? Ou bien s’il peut réellement être efficace pour les soucis de santé de votre compagnon ? 

Découvrez ici tout ce qu’il faut savoir sur le Flagyl et le Metrobactin : efficacité réelle, effets indésirables, contre-indications, mode d’administration, éléments à surveiller… En complément, vous pourrez également découvrir les clés alimentaires pour aider votre chien ou votre chat à retrouver une bonne santé intestinale. De quoi faire le bon choix de traitement pour votre compagnon !

Qu’est-ce que le Flagyl pour chat ou pour chien ?

Le Flagyl1, ou Metrobactin2 dans sa forme spécifiquement dédiée aux chats et aux chiens est un médicament souvent utilisé dans deux cas de figure différents : 

  • En cas de Giardiose, une parasitose très fréquente chez nos animaux, qui provoque notamment des diarrhées aiguës. Vous allez voir plus loin que, si le Flagyl est efficace pour traiter cette pathologie, il ne peut intervenir qu’en deuxième traitement, si le traitement vermifuge initial n’a pas fonctionné.
  • En cas d’infection de l’appareil urogénital, de la cavité buccale, de la gorge et de la peau due aux germes et bactéries anaérobies strictes sensibles au métronidazole (la substance active principale du médicament).

Le Flagyl pour chien comme pour chat est un antibiotique : il demande donc de véritables précautions d’usage, et doit toujours être prescrit par un vétérinaire.

Votre chat a des selles molles, de couleur terne ou verdâtre, parfois avec présence de sang ou de glaires dans ses selles ? Peut-être souffre-t-il de la Giardiose ! 

Pour tout savoir sur cette parasitose, n’hésitez pas à consulter… 

Quels sont les contre-indications et effets secondaires de ce médicament ?

Avant d’administrer tout médicament contre la diarrhée du chat ou du chien à son animal, et surtout quand il s’agit d’un traitement antibiotique, il est important d’en connaître les potentiels effets secondaires et contre-indications.

Les contre-indications à l’utilisation du Flagyl

Le Flagyl est contre-indiqué si votre compagnon souffre… 

  • De troubles hépatiques (au niveau du foie)
  • D’hypersensibilité au métronidazole (la substance active du médicament), ou à l’un des autres excipients

Il est également contre-indiqué si votre chatte ou votre chienne est en gestation ou en lactation.

Les effets indésirables du Flagyl

Sur la notice officielle du Flagyl (ainsi que sur celle du Metrobactin), certains effets secondaires3 sont mentionnés : 

  • Des effets sur la santé intestinale de l’animal : vomissements et pancréatite aiguë pendant le traitement
  • Une complication rénale, avec une toxicité sur les reins de l’animal
  • Une diminution du nombre de globules blancs et de plaquettes dans le sang
  • Des œdèmes de Quincke
  • Des complications neurologiques : sensitifs, vertiges, confusion, convulsions, encéphalopathie, ataxie, tremblements, méningite aseptique…
  • Des prurits ou urticaires. 

Ceux-ci sont assez importants pour que ce traitement soit administré sous haute surveillance vétérinaire, et surtout, en seconde intention uniquement dans les cas de Giardiose. 

Des études ont également prouvé que la molécule active de ces médicaments des propriétés mutagènes et génotoxiques confirmées chez les animaux de laboratoire ainsi que chez l’être humain2.

En 2018, dans une étude importante, le laboratoire Sanofi explique : “On a démontré que le métronidazole était carcinogène chez la souris et le rat. Il faut éviter d’employer inutilement ce médicament.3

Comment administrer le Flagyl à son chat ou son chien en cas de Giardiose ?

Voici désormais comment administrer à votre chat ou votre chien les antibiotiques Flagyl ou Metrobactin. Vous allez voir que ce traitement d’antibiothérapie demande une réelle attention pour éviter des effets indésirables.

Étape 1 : Confirmer le diagnostic de la Giardiose

Même si vous constatez les symptômes caractéristiques de la Giardiose chez votre chat ou chien (notamment tout ce qui touche à son système digestif, et à la couleur de ses selles), un vétérinaire doit tout d’abord confirmer ce primo-diagnostic.

Pour ce faire, demandez spécifiquement à votre spécialiste de la santé animale un test contre la Giardiose. Celui-ci est rarement fait spontanément. Il consiste en une analyse de selles, pour observer les pathogènes microscopiques qui font survenir la pathologie.

Étape 2 : Tenter un traitement vermifuge adapté

Le premier réflexe à avoir face à la Giardiose est de tenter un traitement vermifuge bien spécifique : le Panacur4. Il s’agit du seul vermifuge efficace contre les Giardia, les parasites intestinaux responsables de la Giardiose. 

En effet, au vu des effets indésirables non négligeables du Metrobactin ou Flagyl pour chat ou chien, il est important de commencer par ce traitement vermifuge. Bonne nouvelle : il fonctionne dans 40% des cas, et vient libérer votre compagnon des micro-organismes qui le dérangent.

Étape 3 : En dernier recours, donner du Flagyl à l’animal

Si et seulement si le Panacur n’a pas fonctionné sur votre chien ou votre chat, alors il sera temps d’avoir recours au traitement antibiotique par Flagyl ou Metrobactin. Celui-ci s’administre par voie orale, à hauteur de 50 mg par kilogramme de poids corporel et par jour, en une ou deux prises, selon les recommandations de votre vétérinaire. 
Le traitement dure en général 5 à 7 jours, et les résultats sont assez rapides. En complément, votre vétérinaire pourra éventuellement prescrire à votre compagnon des probiotiques, mais ceux-ci ne sont en rien obligatoires.

La surveillance vétérinaire doit être accrue tout au long du traitement. De plus, si vous observez des signes neurologiques apparaître chez le chat ou le chien, arrêtez le traitement immédiatement.

Les précautions à prendre lors de l’administration de ce médicament

Tout contact du produit avec la peau doit être évité : il est recommandé de porter des gants imperméables. En cas d’ingestion accidentelle du médicament, demandez immédiatement conseil à un médecin, en lui montrant la notice.

L’alimentation : essentielle pour éviter la récidive des parasitoses !

Peut-être ne le savez-vous pas, mais les infestations de parasites intestinaux, qu’il s’agisse des Giardia, des coccidies responsables de la Coccidiose, ou des vers, sont éminemment liées à l’alimentation de votre compagnon. 

En effet, ces parasites trouvent un environnement favorable pour se développer dans la flore intestinale des chats et des chiens nourris avec une alimentation inadaptée à leurs besoins originels. Qui plus est, une telle alimentation affaiblit le système immunitaire de votre compagnon, qui se retrouve alors plus sensible à ces sources parasitaires.

Ainsi, pour éviter la récidive de ces parasites, il vous faut dès maintenant trouver une alimentation adaptée aux Besoins Biologiques et Naturels de votre compagnon. L’exercice peut sembler complexe, tant la nourriture proposée dans l’univers de la PetFood est diverse et variée. 

Et si vous en reveniez à ce dont votre animal a réellement besoin, par nature ? C’est là l’assurance de lui fournir une alimentation qui prendra soin de son système intestinal, et de sa santé globale, toute sa vie.

  1. Aucun légume, tubercule, légumineuse ou fruit. En effet, votre compagnon étant un carnivore par nature, son système digestif ne digère pas correctement ces ingrédients. Lorsqu’il les ingère, son système digestif subit des inflammations chroniques, provoquant selles molles, diarrhées, vomissements, voire des pancréatites aiguës, des troubles hépatiques ou des dermatites. D’ailleurs, le Centre Antipoison Animal de l’École Nationale Vétérinaire signale bien que la pomme de terre5, le raisin6, l’ail et l’oignon7 sont toxiques pour nos animaux domestiques. Ainsi,
  1. qu’il s’agisse de pommes de terre, de patates douces, de lentilles, de pois, de pois chiches, de petits pois, de tomates, de courgettes, ou d’autres ingrédients similaires, ils sont à traquer et à éradiquer de sa gamelle au plus vite !
  2. Des protéines et graisses animales de qualité. C’est un fait : les protéines animales de qualité discutable irritent également le système intestinal du chien ou du chat. Pour éviter cet écueil, privilégiez toujours des protéines animales issues d’abattoirs agréés à la consommation humaine. Évitez notamment les sous-produits animaux89 : ce sont des déchets de l’industrie agroalimentaire humaine, regroupant de bas morceaux que nous, humains, ne consommons pas (têtes, carcasses, cuirs, cous, pattes, becs, plumes…). De même, privilégiez toujours des aliments contenant des ingrédients provenant de pays aux législations fermes. Dans certains pays, les lois sont très laxistes concernant la qualité des protéines pour nos animaux. C’est le cas dans les pays d’Amérique du Nord, où il est légal (et très fréquent) de voir intégrées à la nourriture animale des viandes avariées recyclées à la Javel10 ; ou encore, des viandes dites “fraîches”, qui sont en fait reconstituées à partir d’une mixture de farines animales (à l’origine souvent inconnue), de graisses, de minéraux et surtout de beaucoup d’eau. Des protéines provenant de pays aux législations fermes, comme la France, sont donc préférables pour la santé de votre compagnon. 
  3. Un taux de glucides limité à 33% maximum (soit ⅓ de la composition totale de l’aliment). Si certains lanceurs d’alertes ont tendance à diaboliser l’effet des glucides sur nos compagnons, les études à date sont formelles : ces glucides issus des céréales (riz ou maïs par exemple) présentent une digestibilité de 99% chez les chats comme chez les chiens1112. Cependant, point trop n’en faut : au-delà de ces 33%, les glucides perdent leur effet neutre sur la santé de l’animal. Il devient alors sujet au diabète, à l’obésité, ou encore à des infections urinaires fréquentes13
  4. Une cuisson à basse température. On le mentionne peu souvent, mais certains ingrédients, lorsqu’ils sont cuits à haute température, libèrent des éléments nocifs pour la santé de nos compagnons : des acrylamides14 (cancérigènes), ainsi que des Advanced Glycated End products15 (AGE, toxiques pour les reins). Vous qui souhaitez le meilleur pour la santé de votre animal, sélectionnez-lui une pâtée ou une croquette cuite à basse température. 
  5. Des tests en laboratoire contre les métaux lourds, mycotoxines et OGM. Vous avez sans doute entendu parler de l’effet nocif de ces éléments sur notre santé à nous, humains, lorsque nous les consommons à haute dose. Pour les animaux, le souci est le même… à cela près que la nourriture animale en est malheureusement bien souvent truffée. Par exemple, concernant les métaux lourds, deux études différentes1617 ont testé les teneurs en Arsenic de nombreux aliments pour chats et chiens, et ont trouvé que 24% de ces aliments dépassaient la limite légale de l’UE concernant l’Arsenic. La vigilance est donc de rigueur : fiez-vous si possible à des fabricants ayant fait tester leurs produits en laboratoire indépendant, et vous dévoilant en toute transparence leurs résultats. La santé de nos compagnons en dépend !

CROQ’ la Vie : les croquettes pour guider votre compagnon vers une meilleure santé

Voilà déjà plus de 15 ans que nous avons conçu les croquettes CROQ’ la Vie, d’abord pour les chiens de notre élevage des Joyeuses Gambades, puis pour les chiens et chats de tous les propriétaires soucieux de la santé de leurs compagnons. 

Notre objectif : vous aider à souscrire aux besoins originels de votre animal, avec une composition au plus proche de ce que lui dicte sa nature : 

  1. Aucun légume, fruit, tubercule ou légumineuse
  2. 70% d’ingrédients d’origine animale, provenant d’abattoirs agréés à la consommation humaine
  3. 23% de glucides pour nos croquettes pour chien, et 21% pour nos croquettes pour chat
  4. Une cuisson à basse température, respectueuse de l’intégrité nutritionnelle des ingrédients
  5. Des tests menés en laboratoire, dont vous pouvez consulter les résultats sur notre site web, en toute transparence

Grâce à nos croquettes, nous sommes fiers de dire que des centaines d’animaux ont déjà retrouvé une bonne santé gastro-intestinale. Finis les cas de Giardiose, de Coccidiose, ou de diarrhées chroniques : place à une alimentation qui garde votre cher compagnon en santé toute sa vie !

Des doutes, des questions sur la santé des chiens et des chats ?  Nous sommes heureux d’y répondre personnellement : contactez-nous via les commentaires ci-dessous, ou par email directement, pour obtenir nos conseils de bon sens, issus d’une connaissance du terrain de plusieurs dizaines d’années.

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Références

  1. RCP Officiel du Flagyl - http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/rcp/R0240905.htm[]
  2. RCP Officiel de l’ANSES – METROBACTIN : http://www.ircp.anmv.anses.fr/rcp.aspx?NomMedicament=METROBACTIN+250+MG+COMPRIMES+POUR+CHIENS+ET+CHATS[][]
  3. Sanofi-aventis Canada Inc. 2905, place Louis-R.-Renaud Laval (Québec) H7V 0A3 révisée le 7 août 2018 – MONOGRAPHIE DE PRODUIT – FLAGYL (Métronidazole) : http://products.sanofi.ca/fr/flagyl.pdf[][]
  4. RCP Officiel de l’ANSES – PANACUR : http://www.ircp.anmv.anses.fr/rcp.aspx?NomMedicament=PANACUR+500+CHIEN[]
  5. Toxicité digestive et nerveuse de la Pomme de terre – Centre antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire : https://www.centre-antipoison-animal.com/pomme-terre.html[]
  6. Le raisin : enregistré au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” :  https://www.centre-antipoison-animal.com/raisin.html[]
  7. L’ail et l’oignon : enregistrés au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” :  https://www.centre-antipoison-animal.com/oignon.html[]
  8. SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits Animaux) – Valorisation des sous-produits ou co-produits animaux : https://www.sifco.fr/valorisation#coproduits[]
  9. RÈGLEMENT (CE) No 1069/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL – du 21 octobre 2009 – établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine et abrogeant le règlement (CE) no 1774/2002 (règlement relatif aux sous-produits animaux) : https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:300:0001:0033:FR:PDF[]
  10. Viandes avariées recyclées aux Etats Unis et en Europe : https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/tafta-ttip-la-viande-a-la-javel-s-approche-de-nos-assiettes/[]
  11. Carciofi, A. C., Takakura, F. S., De‐Oliveira, L. D., Teshima, E., Jeremias, J. T., Brunetto, M. A., & Prada, F. (2008). Effects of six carbohydrate sources on dog diet digestibility and post‐prandial glucose and insulin response. Journal of Animal Physiology and Animal Nutrition, 92(3), 326-336. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18477314[]
  12. De-Oliveira, L. D., Carciofi, A. C., Oliveira, M. C. C., Vasconcellos, R. S., Bazolli, R. S., Pereira, G. T., & Prada, F. (2008). Effects of six carbohydrate sources on diet digestibility and postprandial glucose and insulin responses in cats. Journal of Animal Science, 86(9), 2237-2246. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18469063[]
  13. Faculté de Médecine Vétérinaire de Montréal – Service diagnostic – Urology : https://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_chimie.html[]
  14. FRC (Fédéraction Romande des Consommateurs) - Croquettes pour chat : la gamelle qui rend malade : https://www.frc.ch/croquettes-pour-chat-la-gamelle-qui-rend-malade/[]
  15. Bohlender JM (Klinik für Innere Medizin III, Universitätsklinik Jena, Erlanger Allee 101, Jena, Germany), Franke S, Stein G, Wolf G : Advanced glycation end products and the kidney - Am J Physiol Renal Physiol. 2005 Oct;289(4):F645-59 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16159899[]
  16. Squadrone S , Brizio P , Simone G , Benedetto A , Monaco G , Abete MC – “Presence of arsenic in pet food : a real hazard ?” (Présence d’arsenic dans les aliments pour animaux de compagnie : un danger réel ?) – Vet Ital. 29 décembre 2017; 53 (4) : 303-307. doi : 10.12834 / VetIt.530.2538.2. : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29307124 (Version entière au format PDF : http://www.izs.it/vet_italiana/2017/53_4/VetIt_530_2538_2.pdf[]
  17. M. Davies , R. Alborough , L. Jones , C. Davis , C. Williams , et DS Gardner, (2017) : Mineral analysis of complete dog and cat foods in the UK and compliance with European guidelines “Analyse minérale d’aliments complets pour chiens et chats au Royaume-Uni et conformité aux directives européennes.” : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5719410/#CR5[]

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