Diarrhée du chat : un traitement naturel et (vraiment) efficace
Face à la récurrence des soucis de digestion de votre compagnon, vous recherchez un traitement naturel à la diarrhée du chat ? Bonne nouvelle : vous êtes au bon endroit !
C’est fort des conclusions de la littérature scientifique à date, et de notre expérience du terrain, que nous vous présentons les 4 étapes qui vont vous faire dire adieu aux soucis de selles de votre chat.
Étape 1 : Comprendre d’où vient la diarrhée de votre chat
Selon l’apparence et la consistance des selles de votre compagnon, ses soucis peuvent venir de différentes origines. Pour trouver un traitement naturel à la diarrhée du chat, il vous faut donc commencer par comprendre précisément d’où vient son problème.
Découvrez ici les causes majeures des diarrhées des chats aujourd’hui.
Les légumes, tubercules, légumineuses ou fruits
Les signes d’une intoxication aux légumes, tubercules, légumineuses ou fruits
- Un chat aux selles molles et noires, mais qui ne libèrent pas d’odeur très forte
- Un chat aux diarrhées glaireuses, ou avec du sang dans les selles (mais vous verrez plus loin que ces symptômes peuvent également trahir la présence d’une parasitose)
On l’oublie souvent, tant les chats ont passé des millénaires à nos côtés, mais nos compagnons sont bien carnivores par nature ! Leurs intestins, trois fois plus courts que les nôtres, lisses et sans haustration1, lui rendent la digestion des légumes, tubercules, légumineuses ou fruits laborieuse.
Pire encore : ces ingrédients provoquent chez le chat de fortes irritations du système digestif, qui se traduisent très régulièrement par des selles molles et diarrhées chroniques.
D’ailleurs, on constate que ces ingrédients sont également à l’origine de bon nombre de cas de vomissements chroniques de bile, dermatites, ou encore troubles hépatiques chez nos compagnons.
Ce n’est donc qu’avec peu de surprise qu’on découvre que le Centre Antipoison Animal de l’École Nationale Vétérinaire classe la pomme de terre2, le raisin3, l’ail et l’oignon4 comme « toxiques ».
- Des sous-produits animaux5 6, qui sont en fait les déchets de l’industrie agroalimentaire humaine. On y retrouve mêlés tous les morceaux d’animaux que nous, humains, ne consommons pas : têtes, carcasses, cuirs, cous, pattes, becs, plumes…
- Des viandes provenant de pays aux législations peu fermes. C’est face à des législations de la sorte que l’on retrouve, par exemple, les fabricants de nourriture animale des pays d’Amérique du Nord intégrer à leurs produits des viandes avariées recyclées à la Javel7 ; ou encore des viandes dites « fraîches » reconstituées à partir d’une mixture de farines animales souvent d’origine inconnue, de graisses, de minéraux, et d’eau. Ces pratiques sont tout à fait légales… mais bien sûr hautement irritantes pour le système digestif de nos compagnons !
Les parasites intestinaux
Les signes de diarrhées du chat provoquées par des parasites intestinaux
- Un chat aux selles à la consistance étrange, mais sans couleur anormale, pourrait être infesté de vers intestinaux
- Un chat aux diarrhées glaireuses (avec un mucus gluant), parfois avec des traces de couleur verte ou des filets de sang dans ses excréments, pourrait avoir la Giardiose
- Un chat à la diarrhée jaune, très liquide, pourrait souffrir de la Coccidiose.
Bon nombre de chats présentant des selles molles, voire liquides, souffrent d’une infestation de parasites intestinaux. Il faut dire que la nourriture qui leur est bien souvent proposée crée un terreau fertile à la prolifération de ces parasites dans leur organisme !
Ainsi, il est possible que les diarrhées de votre chat soient liées…
- À des vers, plats, ronds, ou solitaires
- À la Giardiose, une parasitose causée par un parasite nommé Giardia, qui ne peut être détecté que via une analyse de selles et un test spécifique par le vétérinaire
- À la Coccidiose, une parasitose liée à la prolifération de coccidies dans l’organisme du chat, qui doit elle aussi être confirmée par un test spécifique
Un brusque changement d’alimentation
Les signes que votre chat réagit à un changement d’alimentation trop brusque
Des selles de consistance anormale, mais aux couleurs assez normales
Peut-être ne le saviez-vous pas, mais un changement trop subit d’alimentation peut venir perturber la flore intestinale de votre chat. Il est recommandé, si vous souhaitez changer sa pâtée ou ses croquettes, de pratiquer une transition d’une semaine entre les deux aliments.
Lorsque ce n’est pas le cas, le transit du chat peut être dérangé pendant quelques jours. Cependant, si vous constatez, à l’issue de la transition alimentaire, que les soucis de selles molles ne s’améliorent pas, il est possible que sa nouvelle alimentation ne soit pas adaptée à ses besoins originels (notamment qu’elle contienne des légumes, ou des protéines de mauvaise qualité).
Les effets secondaires d’un traitement médicamenteux
Les signes que votre chat subit les effets secondaires de médicaments
Votre chat présente des selles molles, voire diarrhéiques, et les notices d’utilisation de ses médicaments indiquent des effets secondaires gastro-intestinaux
Bon nombre de médicaments présentent des effets secondaires qui peuvent influer sur la consistance des selles du chat. C’est notamment le cas des antibiotiques, des corticoïdes ou encore des vermifuges.
À l’issue de cette première étape, vous avez franchi une phase importante de la recherche du traitement naturel pour la diarrhée de votre chat : vous savez quels éléments potentiellement incriminer pour ses soucis !
Étape 2 : Supprimer de son environnement la cause de ses diarrhées
Voici désormais la marche à suivre pour mettre en place le traitement de la diarrhée du chat adéquat, selon l’origine de ces selles molles.
En cas de cause médicamenteuse : trouver une alternative à son traitement
Si vous suspectez qu’un médicament est à l’origine des diarrhées de votre compagnon, commencez par vérifier les notices de ses traitements. Vous y verrez peut-être indiqués des effets indésirables liés à son système digestif.
Si c’est le cas, il vous faudra trouver une alternative moins nocive à son traitement actuel. Pour ce faire, nous ne pouvons vous recommander que de vous adresser à votre vétérinaire en première instance.
Cependant, avec l’expérience du terrain, nous avons pu accumuler de bonnes pratiques en matière d’alternatives naturelles à bon nombre de médicaments. N’hésitez donc pas à nous contacter pour nous partager vos questions sur le sujet.
En cas de parasites intestinaux : trouver le traitement adapté
Vous l’avez vu : les troubles intestinaux de votre chat peuvent trouver leur origine dans la prolifération de divers types de parasites intestinaux.
Selon ces parasites, le traitement contre la diarrhée du chat à mettre en place ne sera pas le même :
- Pour lutter contre les vers, il vous faut vermifuger votre chat. Choisissez de prime abord un vermifuge avec un assez large spectre pour éliminer les différents types de vers : vers ronds, vers plats, ver solitaire…
- Pour le guérir de la Giardiose (une fois le diagnostic confirmé par un test chez le vétérinaire), vous devrez d’abord lui donner le vermifuge Panacur8, efficace dans 40 % des cas de la maladie. Puis, si ce vermifuge s’avère inefficace, passez à l’antibiotique Metrobactin9 (ou Flagyl) ; attention : ce médicament nécessite une haute surveillance vétérinaire. Pour en savoir plus, consultez notre article dédié à la Giardiose du chat.
- Pour régler le souci de la Coccidiose, un traitement antibiotique spécifique doit être prescrit par votre vétérinaire après confirmation de votre primodiagnostic. Cet antibiotique sera sans doute de la famille des Sulfamides/Triméthoprime10, comme l’antibiotique Bactrim11 ou Sultrian12. Le traitement durera en général 5 jours.
En cas de cause alimentaire : supprimer de sa gamelle les éléments à l’origine des diarrhées
Dernière option : vous cherchez un traitement naturel à la diarrhée du chat, survenue à cause d’une inadéquation de sa nourriture à ses besoins originels.
Dans ce cas, c’est bien simple : il s’agit de supprimer de sa gamelle tous les éléments qui peuvent affecter son transit. Il peut notamment s’agir d’ingrédients contenant, comme vous l’avez lu, des protéines animales de qualité médiocre, ou bien des légumes, tubercules, légumineuses ou fruits.
À ce sujet, par mesure de précaution, supprimez tous les aliments contenant la moindre trace de pomme de terre, patate douce, lentille, pois, pois chiche, petits pois, tomate, courgette, ou d’autres ingrédients de la sorte.
D’ailleurs, vous allez voir par la suite que, quelle que soit l’origine des diarrhées du chat, il est recommandé de lui trouver une alimentation réellement adaptée à ses Besoins Biologiques et Naturels. L’objectif : éviter la récidive des selles molles et autres soucis de santé.
Bon à savoir : Si votre chat risque la déshydratation (notamment s’il est encore jeune), vous pouvez avoir recours à des médicaments pour calmer sa diarrhée dans un premier temps, comme le Kaopectate. Sachez cependant que le Smecta n’est pas efficace pour le chat.
Étape 3 : Mettre le chat au jeûne pendant 24 heures
On n’a pas trouvé de meilleur traitement naturel contre la diarrhée du chat que le jeûne !
En effet, le fait de mettre votre compagnon à la diète pendant 24 heures permet de l’aider à se focaliser sur l’élimination des éléments qui provoquent ses selles anormales. Cette pratique calme également l’inflammation de son système digestif.
Cependant, pour éviter tout risque de déshydratation, laissez-lui une gamelle d’eau fraîche à disposition.
Étape 4 : Changer son alimentation, le meilleur traitement naturel contre la diarrhée du chat
Dernière étape de ce traitement naturel contre la diarrhée du chat, et non des moindres : le fait de changer l’alimentation de votre compagnon. Si ses problèmes de selles proviennent de sa gamelle, cette étape apparaît comme une évidence. Mais sachez qu’elle l’est également pour tous les autres types de diarrhées.
En effet, une alimentation inadaptée aux besoins originels met à rude épreuve son système digestif, et installe un terrain bénéfique à la prolifération des parasites intestinaux… et donc à la récidive des diarrhées !
Seulement, peut-être vous semble-t-il difficile de savoir quel type d’alimentation convient réellement à votre chat… surtout après avoir découvert les méfaits des ingrédients mentionnés en début d’article.
C’est un fait : bon nombre de propriétaires, souhaitant bien faire, se retrouvent démunis face à l’offre pléthorique de PetFood sur le marché. Faut-il s’orienter vers des croquettes pour chat sans céréales ? Des pâtées Premium ? Des aliments spécifiquement conçus pour les chats ayant un transit difficile, ou une sensibilité intestinale ?
Pour vous y retrouver, revenez tout simplement à la nature de votre chat, et ce dont il a besoin originellement. En somme, il vous suffit de trouver un aliment qui réponde aux critères de qualité alimentaire suivants :
- Aucun légume, fruit, tubercule ou légumineuse. Vous êtes désormais au fait de leur toxicité sur la santé du chat… et ils sont donc à éviter formellement.
- Seulement des protéines et graisses animales de qualité. Privilégiez toujours un aliment à base de protéines et graisses animales provenant d’abattoirs agréés à la consommation humaine, et de pays aux législations fermes, comme la France.
- Un taux de glucides de 33% maximum (soit ⅓ de la composition totale de l’aliment). Si certains lanceurs d’alerte aux croquettes toxiques ont tendance à diaboliser les glucides, c’est uniquement à partir de ce taux que ceux-ci perdent leur effet neutre pour la santé. Au-delà de ce taux maximal, votre chat pourrait souffrir, à terme, d’obésité, de diabète, ou encore d’infections urinaires chroniques13.
- Une cuisson à basse température. D’une part, celle-ci respecte l’intégrité nutritionnelle des ingrédients de base. D’autre part, elle évite la création d’éléments nocifs à la santé du chien qui intervient lors d’une cuisson à haute température : les acrylamides14 (cancérigènes), et les Advanced Glycated End products15 (AGE, toxiques pour ses reins).
- Des tests en laboratoire contre les mycotoxines, OGM et métaux lourds. Il s’agit là de l’unique manière d’être certain que ces éléments, foncièrement nocifs pour la santé du chat, ne soient pas présents en quantité surnuméraire dans sa gamelle. C’est également un excellent indicateur de l’engagement du fabricant pour la santé animale : sa transparence témoigne de sa volonté d’apporter le meilleur à votre compagnon !
CROQ’ la Vie : une nourriture adaptée à ses besoins originels pour mettre fin à ses diarrhées
Il y a plus de 15 ans, nous cherchions l’aliment idéal pour nos petits pensionnaires de l’élevage des Joyeuses Gambades. Ne trouvant pas notre bonheur sur le marché, nous avons pris la décision de créer nos propres croquettes, en les basant sur les critères les plus stricts de qualité alimentaire, et sur les besoins réels des animaux : ainsi sont nées les croquettes CROQ’ la Vie
Depuis, la famille CROQ’ la Vie a grandi, et nous proposons désormais des croquettes pour chat. Celles-ci contiennent tout ce qu’il faut à votre chat pour stopper ses diarrhées :
- 70% d’ingrédients d’origine animale, provenant d’abattoirs agréés à la consommation humain.e
- 21% de glucides uniquement
- Aucun légume, fruit, tubercule ou légumineuse
- Une cuisson à basse température, associée à un délicieux enrobage à froid
- Des tests en laboratoire, dont vous pouvez consulter les résultats ici
Votre compagnon sera-t-il le prochain à intégrer la grande famille CROQ’ la Vie ?
Besoin de plus de conseils, de bon sens, mais qui font souvent toute la différence ? Contactez-nous, via les commentaires ci-dessous ou bien par email directement : c’est toujours un plaisir que de vous aider à faire retrouver la santé à vos animaux !
retrouver tous les commentaires de cet articleRéférences
- Mammalogy – Adaptation, Diversity, Ecology, de A.George Feldhamer Lee C. Drickamer Stephen H. Vessey Joseph F. Merritt Carey Krajewski – edition Johns Hopkins University Press (4ème édition) – 27 mars 2015[↑]
- Toxicité digestive et nerveuse de la Pomme de terre – Centre antipoison Animal de l’Ecole Nationale Vétérinaire : https://www.centre-antipoison-animal.com/pomme-terre.html[↑]
- Le raisin : enregistré au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/raisin.html[↑]
- L’ail et l’oignon : enregistrés au Centre Antipoison Animal, Chapitre “plantes toxiques” : https://www.centre-antipoison-animal.com/oignon.html[↑]
- SIFCO (Syndicat des Industries Françaises des Coproduits Animaux) – Valorisation des sous-produits ou co-produits animaux : https://www.sifco.fr/valorisation#coproduits[↑]
- RÈGLEMENT (CE) No 1069/2009 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL – du 21 octobre 2009 – établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux et produits dérivés non destinés à la consommation humaine et abrogeant le règlement (CE) no 1774/2002 (règlement relatif aux sous-produits animaux) : https://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2009:300:0001:0033:FR:PDF[↑]
- Viandes avariées recyclées aux Etats Unis et en Europe : https://www.amisdelaterre.org/communique-presse/tafta-ttip-la-viande-a-la-javel-s-approche-de-nos-assiettes/[↑]
- RCP Officiel du vermifuge Panacur pour chat : https://sante.public.lu/rcp/647.pdf[↑]
- RCP Officiel METROBACTIN : http://www.ircp.anmv.anses.fr/rcp.aspx?NomMedicament=METROBACTIN+250+MG+COMPRIMES+POUR+CHIENS+ET+CHATS[↑]
- Amel Letaief Omezzine – CHU Farhat Hached Sousse : Les anti-coccidies, Les anti-microsporidies – 2010 : https://www.infectiologie.org.tn/pdf_ppt_docs/cmi/05032010/anti_ccocid.pdf[↑]
- RCP Antibiotique Bactrim – anti-coccidien : http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/rcp/R0201717.htm[↑]
- RCP Antibiotique Sultrian – anti-coccidien : http://www.ircp.anmv.anses.fr/rcp.aspx?NomMedicament=SULTRIAN+400[↑]
- Faculté de Médecine Vétérinaire de Montréal – Service diagnostic – Urology : https://www.medvet.umontreal.ca/servicediagnostic/materiel_pedagogique/urologie/uro_chimie.html[↑]
- FRC (Fédéraction Romande des Consommateurs) - Croquettes pour chat : la gamelle qui rend malade : https://www.frc.ch/croquettes-pour-chat-la-gamelle-qui-rend-malade/[↑]
- Bohlender JM (Klinik für Innere Medizin III, Universitätsklinik Jena, Erlanger Allee 101, Jena, Germany), Franke S, Stein G, Wolf G : Advanced glycation end products and the kidney - Am J Physiol Renal Physiol. 2005 Oct;289(4):F645-59 : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16159899[↑]